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OGC NICE-AS SAINT-ETIENNE : UNE VICTOIRE STÉPHANOISE POUSSIVE ?Suivant

Par Lenny Dumont le 0000

Ce sont deux équipes à la peine en championnat qui s’affrontaient ce dimanche 31/01, à l’occasion de la 22ème journée de Ligue 1. Nice, 12ème, est loin de son objectif européen annoncé en début de saison, son rendement est bien moindre par rapport à ce qui était attendu par les dirigeants niçois, en résumé les Aiglons sont décevants. De son côté, l’AS Saint-Etienne traverse la saison tel un fantôme et enchaîne les mauvais résultats (10 défaites et 7 matchs nuls en 21 matchs de championnat). Pire, une semaine auparavant, les Stéphanois ont reçu une véritable gifle de la part de leur ennemi lyonnais (ASSE 0-5 Lyon). L’équipe niçoise, à la suite de son succès 1-0 en terre lensoise, semble néanmoins moins malade que l’équipe emmenée par Claude Puel. L’enjeu du match est donc clair des deux côtés : se relancer après le derby pour l’ASSE, enchaîner une deuxième victoire pour l’OGC Nice.

 

Résumé du match : Les Verts de Saint-Etienne prennent l’avantage en toute fin de match (88ème minute) grâce à leur jeune attaquant Charles Abi, sur un centre du péruvien Miguel Trauco.

 

Analyse tactique : Une victoire stéphanoise poussive ?

Commençons par analyser plus en détails, l’organisation tactique des deux équipes. De leur côté, les niçois ont joué en 3-1-4-2, système à 3 défenseurs, pour optimiser l’utilisation des couloirs par les pistons. De plus les deux attaquants de pointe présentent plusieurs options aux milieux de terrain pour varier les attaques et ainsi déstabiliser la défense. Enfin la sentinelle devant la défense constitue la première rampe de lancement des attaques.  L’équipe Stéphanoise, quant à elle, a joué en 4-4-2, système avec deux lignes de 4 pour quadriller toute la largeur du terrain en position défensive. Les couloirs peuvent être assez bien exploités grâce à ce système et, comme du côté niçois, les deux pointes offensives permettent de varier les options (profondeur, appui-remise, fixation et décalage…). 

 

Alors quel système a le mieux fonctionné ?

Le système niçois semblait être assez intéressant sur le papier, mais sur le terrain il n’a pas fonctionné. Le bloc des Aiglons est resté tout le match, bien trop bas, sans aucun pressing. On a trop souvent vu un jeu stéréotypé, lent, passant que très rarement sur les côtés. Ce qui a fait défaut aux hommes d’Adrian Ursea, sur ce match, c’est le manque de mouvements offensifs, Kasper Dolberg a touché très peu de ballons par exemple, ce qui a obligé les défenseurs à jouer long, jeu long qui a été souvent mal ajusté. Lorsque les Aiglons ont pu relancer court et repartir de derrière, ils se sont procuré des occasions (Amine Gouiri 35ème minute et Jeff Reine-Adelaïde 37ème minute). De son côté, l'organisation stéphanoise a mieux fonctionné. D’abord les joueurs ont bien gardé leurs positions au cours des phases défensives, ils ont réduit les espaces au maximum, pour empêcher le décalage côté niçois. Ensuite, grâce à un pressing haut, effectué dès la perte de balle, les Stéphanois ont à plusieurs reprises récupéré la possession. Enfin dans l’utilisation du ballon, ils ont été plus intéressants que leurs homologues, on a par exemple observé plusieurs fois un circuit de passes similaires, un enchaînement de passe assez rapide pour aller chercher le côté (droit le plus souvent) et centré. Chose peu ou pas vue côté niçois. Pour résumer, Nice a eu une possession de balle stérile et donc peu efficace, là ou Saint-Etienne a mieux exploité le ballon. C’est donc Claude Puel qui a gagné la bataille tactique face à Adrian Ursea. Cependant, le gros bémol de cette partie, et cela des deux côtés, c’est la maladresse offensive. Le premier tir cadré de la partie, c’est le coup franc de Kasper Dolberg, à la 64ème minute. Pour les Stéphanois la situation est plus alarmante, le premier et seul tir cadré, n’est d’autre que le but à la 88ème, certains verront du réalisme là ou d’autres verront de la maladresse. Pour conclure cette analyse, oui la victoire stéphanoise a été poussive mais méritée.

 

Homme du match : Difficile de faire ressortir un homme en particulier dans ce match, mais je voulais quand même souligner la bonne prestation de Saidou Sow (défenseur ASSE). Le jeune défenseur guinéen de 18 ans a été très solide pour museler le grand Kasper Dolberg. Propre dans ces interventions (aucune faute commise), mais aussi dans la relance, il a rendu une bonne copie. Prestation à confirmer. A noter la bonne prestation du trio Camara-Neyou-Aouchiche dans l’entrejeu stéphanois, ainsi qu’Amine Gouiri côté niçois, seul joueur des aiglons à avoir essayé d’apporter le danger. 

 

Flop du match : Plusieurs joueurs ont eu un rendement insuffisant et donc qualifiable de flop, mais le moins en forme c’était Denis Bouanga (Ailier ASSE). En manque cruel de confiance, le stéphanois a manqué trois occasions franches, outre cela il a créé aucune brèche, n’a pas fait de différence face à son défenseur. Match à oublier pour le Gabonais. On pourrait aussi citer Kasper Dolberg (attaquant de Nice) et Hichem Bouadi (milieu de Nice) en flops. 

 

Lenny Dumont